Faire un choix
Chacun et chacune d’entre nous a vécu ce moment, parfois difficile voire douloureux, de faire un choix.
Cela nous arrive très fréquemment : pour la glace, vanille ou chocolat ? Le dilemme n’est pas forcément cornélien. Si je choisis vanille aujourd’hui, je sais que je pourrais m’orienter vers le chocolat demain.
Oui, mais. Certains choix, pense-t-on, sont souvent plus difficiles.
L'injonction au Choix !
Lors d’un déjeuner avec des confrères et consoeurs, nous avons eu l’occasion d’échanger sur les injonctions que reçoivent nos enfants, notamment en matière d’orientation scolaire. Quelles difficultés pour nos adolescents de savoir ce qu’ils souhaiteront faire, devenir, être dans plusieurs années. Ils vivent à cette période des remous que nous-mêmes avons vécus et peut-être oubliés. Ils construisent leur personnalité, leur identité. Dans ce cas, comment se projeter ?
J’ai également eu cette discussion il y a quelques années avec mon fils qui me disait : « c’est difficile de faire un choix. On a l’impression d’abandonner quelque chose ». Je n’ai pas vraiment pu le rassurer à ce moment-là : effectivement, faire un choix, c’est parfois renoncer à d’autres chemins. Et tout notre parcours est jalonné de choix.
Faire un choix : le choix de Sophie ?
De mon côté, lors d’un programme de coaching orienté « entreprenariat », j’ai entendu la phrase : « Choisir, c’est prioriser ». Nous voilà un peu plus optimiste ! Et cela me plait. Ainsi, comme avec ma glace, je choisis de prioriser une action à un moment donné, puis je passerai à la seconde. Une belle manière de gérer sa frustration et son appétit parfois un peu grand.
Alors, finalement, qu’est-ce que faire un choix ? Renoncer, prioriser ?
Peut-être un peu les deux (ça, c’est une réponse de normand 😉).
Quoiqu’il en soit, je suis arrivée à la conclusion suivante : si je réalise ce choix avec les éléments d’informations dont je dispose (si minimes soient-elles), en accord avec mes besoins profonds du moment et avec ce que je suis et ce que je veux donner, je suis en capacité d’assumer pleinement ce choix.
Faire un choix, c’est peut-être tout simplement une manière de se respecter soi-même (et ainsi de respecter les autres), de s’autoriser à faire ce qui nous correspond le mieux et à être « juste » pour soi et pour les autres.